Cole Dempsey – PJ daniel

Cole Dempsey / Inspecteur à la criminelle de New York Cole Dempsey

Je m’appelle Cole Dempsey, tous justes 30 ans.

Je suis issu d’une famille Irlandaise parmi tant d’autres qui a fui la misère pour émigrer aux Etats Unis. Nous nous sommes bien intégrés toutefois les conditions de vie était dure. Dés l’adolescence je faisais des petits boulots pour la mafia Irlandaise (transports de colis, guetteur…) pour quelques dollars.

Heureusement ma famille réussit à me remettre dans le droit chemin à l’entrée du lycée public certes pas le meilleur mais j’ai été un peu à l’école. Après la fin de cette scolarité je travaillai dans la menuiserie familiale de mon père.

Au même moment en Europe une guerre éclata.

Epris de liberté et d’aventure je rentrai comme non-combattants dans les services ambulanciers volontaires en 1915 mais voulant en découdre avec les Allemands j’entrai un an plus tard au régiment de marche de la légion étrangère.

Cette guerre est la plus sale de l’humanité, des morts par milliers pourrissant dans les trous d’obus.

Lors d’une nuit dans les tranchées de Soissons au cours de mon tour de garde, je balayai l’horizon avec mes jumelles quand je restai figé telle une statue par l’effroi. Grace à la faible lumière de la lune gibbeuse, j’avais pu observer quelqu’un ou quelque chose qui se penchait sur un cadavre. Alors je pris mon fusil à lunette puis quand je commençai à viser, une vision d’horreur se jouait devant mon viseur. Cette chose de forme humaine se délectaient du cadavre, il avait la peau d’une couleur cadavérique, sa tête était un mélange contre-nature d’homme et de canin, ces yeux avaient une brillance totalement inexplicable.

Malgré mes tremblements j’avais réussi à lui tirer une balle dans la tête du premier coup. Il tomba et ne se releva pas. Je gardai cela pour moi pensant peut être que j’avais fais un cauchemar à cause de toute cette folie de la guerre. Je ne sus jamais si j’avais vu vraiment cette chose. Le lendemain, je profitais un répit pour observer le site où la créature était tombée et je ne vis rien à l’aide de mes jumelles, je ne réussie pas à retrouver cette chose.

Quelques semaines plus tard notre régiment avait pu avoir une permission à Reims.

Nous étions dans un Café sur la place de la cathédrale, c’était une soirée bien arrosé. Je sorti prendre l’air.

Je contemplai l’architecture de ce formidable édifice quand mes yeux se fixèrent sur une gargouille. Elle était différente des autres sans que cela me saute aux yeux. Je continuai à l’observer en appréciant l’air vivifiant de la ville loin du front quand subitement elle se déplaça gauchement le long de la corniche et s’élança dans le vide puis s’envola avant de disparaître dans le ciel noir. Cette vision me glaça le sang instantanément. Cette tête, cette tête où il n’y avait pas de visage à l’endroit où il devait en y avoir un …

Cela ne pouvait pas être une coïncidence ou l’effet de l’alcool car j’avais très peu bu, le champagne malgré ses bulles n’est pas vraiment la boisson préférée des Irlandais.

Après quelques minutes à réfléchir, je me suis fait alpaguer par mes frères d’armes qui voulaient fêter la vie.

Il me fallu quelques jours avant de me ressaisir après cette deuxième rencontre. Le monde n’est pas ce qu’il prétend d’être. Je pense que des choses se cachent dans l’ombre attendant leur heure.

Malgré l’horreur de cette guerre, cette expérience fût très enrichissante car en entrant dans ce régiment j’ai pu me faire de nombreux amis de pays et de cultures bien différents aux miens.

De plus j’ai pu apprendre un peu le français et c’était bien plus facile pour communiquer avec des jolies françaises.

A la fin de la guerre je retournai au pays pour retrouver ma vie d’avant mais c’était impossible. J’avais changé. Ces choses irréelles m’intriguaient trop et la guerre m’avait rendu plus raisonnable.

J’entrepris des recherches mais sans grand résultats et il m’en fallait plus.

Je décidai de rentrer dans la police de New York pour associer l’envie de servir mon pays mais aussi pour avoir la possibilité d’avoir plus de ressources sur mes recherches.

En 1919 je fus incorporé au district 48 dans la lutte contre la prohibition. Malgré mon manque d’intérêt pour cette tâche je m’impliquai pour espérer être promu et ainsi rentrer dans la section criminelle qui commençait à ce développé. A l’aide des mes contacts et des connaissances de certains rouages de la rue, j’ai pu fermer plusieurs bars clandestins qui n’était pas protéger par des pontes.

Après maintes opérations réussies je pus enfin accéder à la prestigieuse police criminelle de NY en 1921.

Peu de temps après lors d’un salon sur les nouvelles armes, je fis connaissance du Colonel Simon Smith. Cette rencontre fut un tournant dans ma vie. Notre passion commune pour l’étrange me permit d’avoir de nouvelles perspectives et c’est ainsi qu’il me parla de la fondation Curiosity.

Edward St-John / Monte-en-l’air – Critique d’Art – PJ Chris

Edward St-John / Monte-en-l’air – Critique d’Art perso de Chris

Cher journal,

Sache que je ne suis pas le genre de personne à écrire un journal intime. Mais les récents évènements de ma vie m’y ont poussé de crainte que si je ne livrai pas ce qui m’est arrivé, je ne finisse par devenir fou. Mais n’allons pas trop vite.

En bon gentilhomme je dois commencer par me présenter dans les formes. Je m’appelle Edward St-John, j’ai 32 ans, je mesure 1m80 pour 75 kg, et suis plutôt bel homme. Je suis né dans une famille de la petite aristocratie de cette bonne vielle Angleterre et plus précisément à York.

Très jeune, mes parents décidèrent de faire de moi un critique d’art. Pour ce faire, ils m’envoyèrent en apprentissage chez un célèbre critique français, Jean-Paul Delaniaux. Nous nous entendîmes très bien et fumes très vite proches. Au gré d’une errance nocturne dans sa villa, je découvris un passage secret dans la cheminée. Dans la pièce secrète étaient stockés d’innombrables œuvres d’art et je compris que mon maitre menait une double vie. Lorsque je le confrontais, il prit la chose très bien et me révéla qu’il n’était autre que le fameux « Renard », cambrioleur de haute gamme activement recherché par les polices d’Europe.

Encore plus impressionné par cet autre style de vie, je lui demandais de faire de moi son disciple dans cette forme d’art. J’appris alors comment crocheter des serrures, se renseigner sur les expositions et valeur des œuvres mais aussi ce qu’est l’élégance et la galanterie. Je fus également entrainé à la Savate ou boxe française, car comme il me le précisa, « les belles paroles ne suffisent pas toujours ».

Malheureusement, Jean-Paul devait mourir de maladie quelques années plus tard. Je retournai alors en Angleterre sous l’apparence d’un jeune critique d’art et commençai ma propre double vie.

Depuis, ma réputation de voleur dépasse les frontières de mon bon pays. Récemment l’on a même commencé à me surnommer « Le Galant » car je laisse toujours une rose rouge sur les lieux de mes méfaits.

Nous arrivons à un autre évènement qui bouleversa ma vie. Il y a peu, j’ai « acquis » un étrange portrait d’homme et l’ai stockée dans l’attente d’une revente. Un soir, alors que je voulais le contempler, quelle ne fut pas ma surprise de trouver le tableau vide de personnage. Soudain, j’entendais des bruits de pas non loin. Je me dirigeai vers le couloir et vit le personnage au détour d’un couloir. Apres m’être presque étouffé de stupeur je décidai de le poursuivre. Je fis des tours et détour puis revint à la pièce de stockage juste à temps pour voir l’homme se glisser dans le tableau.

Des le lendemain je vendais le tableau, mais fut tellement marqué par cette histoire que je commençait à m’intéresser de plus près a différentes histoire d’œuvres d’art possédées.

Je sais, cher journal, les risques que je prends à me frotter de si près a l’occulte. Mais je ne vis que pour le frisson et ce genre de phénomène surnaturel m’en apporte plus que n’importe quoi d’autre.

C’est au cours d’une conférence sur la fusion de l’Art et de l’Occultisme que j’ai rencontré le Dr Spencer. Nous avons sympathisé sans délais et nous nous sommes revus pour un diner lors de l’un mes nombreux passages à New York. Nous nous sommes racontés nos expériences réciproques et il m’a introduit dans le cercle restreint de la Fondation Curiosity où j’ai fait connaissance du Colonel Smith et de M. Paige. Je n’ai pu rencontré que rapidement Mr. Elias durant un cocktail à Londres le 26 Novembre 1924 juste avant mon départ pour New York.

Jackson Elias – Journaliste d’investigation – PJ Flo

30 Ténébreux

Jackson Elias est un homme Athlétique assez grand de 38 ans, brun à l’humeur souvent joviale, curieux, habillé de façon pratique sans classe superflue, doté d’une fine moustache entretenue.

Son travail de journaliste d’investigation fait qu’il passe son temps à parcourir le monde, il n’a pas d’attache, ni de famille connue. Il dispose pas d’une presse très élevée car il s’est spécialisé dans les affaires mystiques ou occultes qui tournent autour des sectes ou religions déviantes, thèmes qui ne passionnent pas véritablement le grand public bien qu’exerçant une certaine fascination morbide.

Ses ouvrages décrivent et analysent les cultes de la mort. Son livre le plus célèbre s’intitule Les Fils de la Mort et traite des communautés thugs dans l’Inde moderne. Elias parle couramment plusieurs langues et voyage sans cesse. Il est sociable et ne refuse pas un petit verre de temps à autre. Il fume la pipe. C’est aussi un coriace, solide et ponctuel, qui n’a pas peur de la bagarre ou des autorités. C’est d’abord un autodidacte et ses travaux de recherche très fouillés semblent s’appuyer sur une expérience de première main. Très secret, il ne parle jamais de ses projets avant d’en avoir terminé la rédaction.

Tous ses ouvrages expliquent comment les cultes exploitent les peurs de leurs adeptes. Elias est un sceptique qui n’a jamais découvert de preuves démontrant l’existence des pouvoirs surnaturels, de la magie ou des dieux ténébreux. Pour lui, les adeptes des cultes de la mort se caractérisent d’abord par leur folie et leur complexe d’infériorité. Ils massacrent des innocents pour se sentir puissants ou élus. Les cultes attirent essentiellement les faibles d’esprit, même si leurs chefs sont généralement très intelligents et manipulateurs. Lorsqu’un culte cesse de terrifier, il disparaît inéluctablement.

  • Des Crânes sur le Fleuve, (1910). Traite du culte des chasseurs de têtes du bassin de l’Amazone.
  • Les Maîtres des Arts Noirs (1912). Un survol des cultes sorciers à travers l’histoire.
  • Le Chemin de la Terreur (1913). Analyse le système de la peur employé par les cultes. Une introduction enthousiaste de Georges Sorel.
  • Un Cœur Encore Fumant (1915). La première partie traite des cultes de la mort historiques de la civilisation maya, la seconde décrit certains cultes de la mort existant encore au sein de l’Amérique Centrale actuelle.
  • Les Fils de la Mort (1918). La communauté thug moderne. Elias l’a infiltrée pour écrire ce livre.
  • Les Cultes de Sorcières en Angleterre (1920). Les cercles de sorcières de neuf comtés anglais et des interviews de sorcières anglaises modernes. Rebecca West a jugé qu’une partie de la documentation était insignifiante et abusivement exploitée.
  • Le Pouvoir Noir (1921). Suite du Chemin de la Terreur, on y trouve les interviews anonymes de plusieurs chefs de cultes.

Tous ces ouvrages sont publiés par Prospero Press à New York — éditeur, Jonah Kensington. Ce dernier est un ami intime de Jackson Elias.